La Ligue des champions pour les nul(le)s

La Ligue des champions pour les nulsLa rubrique Pour les nul(le)s du Yaourt du Sport s’adresse aux non-initiés du sport (ou à ceux qui veulent vérifier leur maîtrise des bases) et a pour objectif de leur donner les clés pour suivre une conversation sur un sujet sportif. Vous en avez marre de ne rien capter au milieu d’un débat engagé à propos de telle ou telle compétition ? Vous voulez impressionner votre copain en lui sortant des termes du jargon sportif ? Ou, ici, vous voulez surprendre votre conjoint avec une culture foot qu’il ne soupçonnait pas ? Alors ne manquez pas… La Ligue des champions pour les nul(le)s !

Publié le 19/09/2012
EDIT : Mise à jour pour la saison 2017-2018 le 12/09/2017

Cet article ne fait qu’effleurer une partie de la grande richesse du monde du football. Et quand je dis « richesse », je veux parler de son histoire, pas seulement des prix des transferts. Si connaître la Ligue des champions ne suffit pas à étancher votre soif de savoir footballistique, vous pouvez vous tourner vers le livre Le Football pour les Nuls.

Les règles : La Ligue des champions, c’est quoi ? Comment ça marche ?

La Ligue des champions (ou Champions League) est la plus prestigieuse coupe d’Europe de football pour les clubs. Elle commence par une phase de poules. Il est à noter que j’ignore pourquoi on utilise ce terme, ne voyant pas vraiment le lien avec la volaille. Soit. La phase de poules est constituée de 32 équipes, réparties en 8 « poules » de 4 équipes (peut-être parce que pendant le tirage au sort, les noms d’équipe sont placés dans des boules, qui pourraient s’apparenter à des œufs qui seraient dans le cul de la poule… Bref). Chacune de ces 4 équipes rencontre les 3 autres à 2 reprises : une fois à domicile, la recevant dans son stade, l’autre fois à l’extérieur, en se déplaçant donc chez son adversaire. Comme souvent en football, la victoire vaut 3 points, le match nul 1 point et la défaite 0 point. A l’issue de ces 12 rencontres (faites le calcul), les deux premières équipes de la poule sont qualifiées pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions et la troisième est reversée en seizièmes de finale de la Ligue Europa (ou Europa League), que nous vous décryptons dans La Ligue Europa pour les nul(le)s. Quant à la dernière, vous l’aurez compris, elle est éliminée sous les huées et quolibets de tous. Notons également que lorsqu’une équipe finit à la première place de son groupe, elle est assurée de jouer son huitième de finale contre une équipe ayant fini deuxième du sien. Et vice versa, sinon ça marche pas.

A partir des huitièmes de finale, nous avons des matchs aller-retour à élimination directe. Autrement dit, chaque huitième de finale se déroule en deux matchs, chacun des deux adversaires recevant l’autre, et la meilleure équipe sur l’ensemble de ces deux matchs se qualifie pour les quarts de finale, puis les demi-finales, qui se déroulent de la même manière. En fait, seule la finale se déroule sur une seule rencontre et sur terrain théoriquement neutre. Et si y a égalité sur l’ensemble des deux matchs, demanderont les lecteurs les plus méfiants ? Alors on applique la fameuse règle du « Les buts à l’extérieur comptent double en cas d’égalité ». Par exemple, prenons un huitième de finale hypothétique : Marseille-Inter Milan. Si (je dis bien « si ») Marseille l’emporte à domicile 1-0 et que l’Inter Milan l’emporte 2-1 lors du match retour, on obtient 2-2 sur l’ensemble des deux matchs. Dans ce cas, ce serait Marseille qui serait qualifié à la faveur de son but à l’extérieur et qui pourrait poursuivre son (éphémère) parcours. Et si y a aussi égalité au nombre de buts à l’extérieur, rétorqueront les lecteurs les plus chiants tatillons ? Alors, de manière plus traditionnelle, on joue des prolongations de trente minutes, et si ça ne suffit pas à départager les deux clubs, on passe à une séance de tirs au but.

« OK pour les règles, je les ai bien en tête (« pourquoi ? je saigne du nez ? »). Mais qui participe à cette Ligue des champions ? »

Revenons-en au but originel de cette compétition : la Ligue des champions a pour vocation de faire s’affronter les meilleures équipes d’Europe. D’ailleurs, auparavant, elle s’appelait « Coupe d’Europe des clubs champions », terme plutôt équivoque. Désormais, elle ne concerne plus seulement les champions des divers championnats européens parce qu’on a estimé, possiblement à raison, que le champion de Géorgie n’était finalement peut-être pas beaucoup plus fort que le deuxième du championnat espagnol. Par conséquent, les championnats européens sont classés en fonction de leurs performances en coupes d’Europe, dans le « classement UEFA », et c’est ce classement qui détermine le nombre de représentants de chaque pays pour la prochaine Ligue des champions.

« Mais une question me taraude : outre le prestige, qu’est-ce qui peut bien pousser des grands clubs à aller jouer en Biélorussie ? »

Comme souvent en foot, la réponse est : l’argent ! Une équipe qualifiée pour la phase finale de la Ligue des champions reçoit un chèque de 12,7 millions d’euros. Et si elle remporte la compétition, elle empoche, au total, jusqu’à 57,2 millions d’euros. Ce qui permet de se payer une jambe de Neymar ! Pas mal !

« Vous me donnez l’eau à la bouche là ! Où puis-je regarder les matchs de la Ligue des champions ?! »

Les rencontres de Ligue des champions se déroulent le mardi et le mercredi. Il fut un temps où quelques matchs étaient encore accessibles en clair, sans avoir à utiliser le streaming illégal payer un abonnement à une chaîne à péage, comme Canal+ ou beIN Sports. La télé, c’était mieux avant. Heureusement, il nous reste la Coupe de la Ligue et le foot féminin. Ah non, on me dit que même la Coupe de la Ligue est passée en crypté.

Voilà, vous avez désormais toutes les bases pour comprendre ce phénomène étrange de milieu de semaine. Nous allons maintenant vous donner quelques tuyaux sur la Ligue des champions 2017-2018 qui vous permettront de briller en société devant votre copain.

Les phrases chocs de la Ligue des champions 2017-2018

– Il est indispensable de connaître le tenant du titre. L’an dernier, le Real Madrid s’est imposé en finale face à la Juventus Turin, pour empocher son 2e titre consécutif ! Et sur le Real, vous pouvez être élogieux, tout en restant circonspect. Dites donc, avec votre plus bel air circonspect : « Le Real, avec Zidane en coach, c’est fort. Est-ce qu’ils seront capables de gagner 3 fois de suite ? Ce serait historique… » De manière générale, il est de bon ton de parler des favoris de la « Coupe aux grandes oreilles » (surnom du trophée que reçoit le vainqueur) : « Le Real, le Bayern et le Barça ont l’air au-dessus. Mais attention encore à la Juventus, sans oublier l’Atletico ou Manchester City ! » Vous pouvez ajouter, sur un ton mystérieux : « Et si c’était enfin l’année de Paris ? » On y revient…

– Pour bluffer vos interlocuteurs, IL FAUT que vous évoquiez le… GROUPE DE LA MORT (musique dramatique). Et oui, chaque année, un groupe est appelé comme ça parce qu’il semble être le plus relevé. Cette saison, il s’agit du groupe H, composé du Real Madrid (double tenant du titre et champion d’Espagne), du Borussia Dortmund (quart de finaliste des deux dernières éditions), de Tottenham (vice-champion d’Angleterre) et de l’APOEL Nicosie (future victime annoncée, originaire de Chybre). Profitez de votre maigre connaissance acquise ici pour l’étaler comme une pâte à tartiner bas de gamme : « En tout cas, la défense du titre commence fort pour le Real ! Dortmund (prononcez « Dortt-mountt ») et Tottenham (prononcez « Tott-nam »), c’est pas des cadeaux ! Et pour les Chypriotes (prononcez « Chibre y hot »), c’est carrément le traquenard. »

– Enfin, comment ne pas évoquer le Paris Saint-Germain ? Cette année, le club a dépensé plus de 400 millions pour attirer notamment Neymar et Mbappé. Plus que jamais, le club parisien nourrit de grandes ambitions dans cette compétition européenne. Vous pouvez donc soit vous montrer optimiste (voir plus haut), soit afficher votre scepticisme quant à la capacité du club à aller loin en Ligue des champions : « De toute façon, malgré les millions, Paris arrive jamais à passer les quarts ! » En effet, le PSG a vu son parcours s’arrêter en quarts de finale lors de quatre des cinq dernières années. Seule exception : l’an dernier, avec une élimination dès les huitièmes de finale, après la fameuse « remontada » barcelonaise (victoire 4-0 du PSG à l’aller, défaite 6-1 au retour). L’occasion pour vous de placer une blague hilarante, fine et originale : « Je te le dis, cette année encore, Paris va rentrer en car à la maison ! HAHAHA (rire bruyant) ! Pas vrai, Paulo ? (normalement, il y a toujours un mec qui s’appelle Paulo) »

Maintenant que vous êtes incollables sur la Ligue des champions, vous pouvez aller plus loin dans votre quête d’omniscience, en commençant par la Ligue Europa pour les nul(le)s, puis Le Football pour les Nuls.

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B.

La Ligue des champions (ou Champions League) commence par une phase de poules. Il est à noter que j’ignore pourquoi on utilise ce terme, ne voyant pas vraiment le lien avec la volaille. Soit. La phase de poules est constituée de 32 équipes, réparties en 8 « poules » de 4 équipes (peut-être parce que pendant le tirage au sort, les noms d’équipe sont placés dans des boules, qui pourraient s’apparenter à des oeufs qui seraient dans le cul de la poule… Bref). Chacune de ces 4 équipes rencontre les 3 autres à deux reprises : une fois à domicile, la recevant dans son stade, l’autre fois à l’extérieur, en se déplaçant donc chez son adversaire. Comme souvent en football, la victoire vaut 3 points, le match nul 1 point et la défaite 0 point. A l’issue de ces 12 rencontres (faites le calcul), les deux premières équipes de la poule sont qualifiées pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions et la troisième est reversée en seizièmes de finale de la Ligue Europa (ou Europa League), que nous évoquerons peut-être dans un autre article. Quant à la dernière, vous l’aurez compris, elle est éliminée sous les huées et quolibets de tous. Notons également que lorsqu’une équipe finit à la première place de son groupe, elle est assurée de jouer son huitième de finale contre une équipe ayant fini deuxième du sien. Et vice versa, sinon ça marche pas.
A partir des huitièmes de finale, nous avons des matchs aller-retour à élimination directe. Autrement dit, chaque huitième de finale se déroule en deux matchs, chacun des deux adversaires recevant l’autre, et la meilleure équipe sur l’ensemble de ces deux matchs se qualifie pour les quarts de finale, puis les demi-finales, qui se déroulent de la même manière. En fait, seule la finale se déroule sur une seule rencontre et sur terrain théoriquement neutre. Et si y a égalité sur l’ensemble des deux matchs, demanderont les lecteurs les plus méfiants ? Alors on applique la fameuse règle du « Les buts à l’extérieur comptent double en cas d’égalité ». Par exemple, prenons un huitième de finale hypothétique : Marseille-Inter Milan. Si (je dis bien « si ») Marseille l’emporte à domicile 1-0 et que l’Inter Milan l’emporte 2-1 lors du match retour, on obtient 2-2 sur l’ensemble des deux matchs. Dans ce cas, ce serait Marseille qui serait qualifié à la faveur de son but à l’extérieur et qui pourrait poursuivre son (éphémère) parcours. Et si y a aussi égalité au nombre de buts à l’extérieur, rétorqueront les lecteurs les plus chiants tatillons ? Alors, de manière plus traditionnelle, on joue des prolongations de trente minutes, et si ça ne suffit pas à départager les deux clubs, on passe à une séance de tirs au but.
« OK pour les règles, je les ai bien en tête (« pourquoi ? je saigne du nez ? »). Mais qui participe à cette Ligue des champions ? »
Revenons-en au but originel de cette compétition : la Ligue des champions a pour vocation de faire s’affronter les meilleures équipes d’Europe. D’ailleurs, auparavant, elle s’appelait « Coupe d’Europe des clubs champions », terme plutôt équivoque. Désormais, elle ne concerne plus seulement les champions des divers championnats européens parce qu’on a estimé, possiblement à raison, que le champion de Géorgie n’était finalement peut-être pas beaucoup plus fort que le deuxième du championnat espagnol. Par conséquent, les championnats européens sont classés en fonction de leurs performances en coupes d’Europe, dans le « classement UEFA », et c’est ce classement qui détermine le nombre de représentants de ce pays pour la prochaine Ligue des champions. A titre d’exemple, la France, 5e, a le droit à deux représentants qualifiés et un autre qui passe par une rencontre de qualification (les barrages), alors que l’Espagne possède trois équipes qualifiées d’office et une qui doit jouer les barrages. L’équipe championne de Géorgie, elle, pour être qualifiée en phase finale, doit jouer trois tours de qualification, aller jouer au Lichtenstein ou en Albanie et toucher son coude avec sa langue.
« Mais une question me taraude : outre le prestige, qu’est-ce qui peut bien pousser des grands clubs à aller jouer en Biélorussie ? »
Comme souvent en foot, la réponse est : l’argent ! Une équipe qualifiée pour la phase finale de la Ligue des champions reçoit un chèque de *se renseigner sur les chiffres* millions d’euros. Et si elle remporte la compétition, elle empoche quelque chose comme *un gros chiffre* millions d’euros. Soit *faire le calcul*% d’un Cristiano Ronaldo !
« Vous me donnez l’eau à la bouche là ! Où puis-je regarder les matchs de la Ligue des champions ?! »
Les rencontres de Ligue des champions se déroulent le mardi et le mercredi. Il fut un temps (l’an dernier par exemple) où quelques matchs étaient encore accessibles en clair, sans avoir à utiliser le streaming illégal payer un abonnement à une chaîne à péage, comme Canal+ ou BeINSport. La télé, c’était mieux avant. Heureusement, il nous reste la Coupe de la ligue et le foot féminin.
Voilà, vous avez désormais toutes les bases pour comprendre ce phénomène étrange de milieu de semaine. Nous allons maintenant vous donner quelques tuyaux sur la Ligue des champions 2012-2013 qui vous permettront de briller en société devant votre copain.
Les phrases chocs de la Ligue des champions 2012-2013
– A propos du tenant du titre : Chelsea. Tout ce que vous devez savoir, c’est que l’an dernier, Chelsea s’est imposé presque à la surprise générale, en jouant surtout la solidité en défense. Il peut être de bon ton d’affirmer, d’un air assuré : « Chelsea, ils auront sans doute pas autant de chance que l’an dernier. Une fois d’accord, mais pas deux ! » Là, soit vous passez pour un esprit critique, soit on vous rétorque que « c’était pas que de la chance ». Dans ce dernier cas, noyez le poisson avec un ton dubitatif : « Mouais, en tout cas, même en ayant recruté Hazard, c’est pas sûr que ça suffise. » Echec et mat.
– Pour bluffer vos interlocuteurs, IL FAUT que vous évoquiez le… GROUPE DE LA MORT (musique dramatique). Et oui, chaque année, un groupe est appelé comme ça parce qu’il semble être le plus relevé. Si vous clamez « Dis donc, le groupe de la mort cette année, il fait pas semblant ! 4 champions nationaux dans le même groupe ! », l’effet est assuré. Pour la petite histoire, ce groupe, le groupe D, est composé de l’Ajax Amsterdam, le Borussia Dortmund, le Real Madrid et Manchester City. A propos de cette dernière équipe, vous pouvez aisément vous faire passer pour un(e) grand(e) analyste() en interpellant votre comparse : « Tu sais ce qui manque encore à Manchester City ? L’expérience des matchs européens ! »
– Evidemment, pour être totalement crédible, mieux vaut parler des clubs français. Trois sont engagés dans la compétition. Pour Montpellier, c’est pas difficile d’obtenir la quasi-unanimité : « Ca va être dur pour Montpellier… En même temps, c’est leur première fois. Et la première fois, ça fait souvent mal. » Un peu d’humour graveleux fait toujours bon effet auprès des amateurs du ballon rond. Vous pouvez d’ailleurs conclure cette réflexion par un rire gras. Concernant Lille, n’hésitez pas à jouer l’émotion : « J’aimerais bien que Lille fasse un bon parcours cette année. Mais je crains que l’équipe ne se soit un peu affaiblie cette année. » En général, le club du Nord attire plutôt la sympathie. Peut-être l’effet « Bienvenue chez les ch’tis ». Enfin, comment ne pas évoquer le Paris Saint-Germain ? Les nouveaux riches de la capitale ont commencé leur campagne européenne tambour battant, mais n’hésitez pas à afficher un certain scepticisme : « Les millions, c’est bien, mais c’est pas forcément suffisant. Regarde Manchester City ! » Analyse un peu primaire que vous pouvez éventuellement tempérer avec : « En revanche, certains joueurs ont pas mal d’expérience. Tiens, tu savais que Paris était le SIXIEME CLUB avec lequel Zlatan jouait la Champions League ?! » Mais bon, là, j’ai peur que ce soit un peu gros.

15 réflexions sur « La Ligue des champions pour les nul(le)s »

  1. Super explication, surtout la partie sur « les phrases chocs », grosse valeur ajoutée qui permettra de briller en société ! :D

    Cela dit, je mettrais un petit carton, juste pour la forme (même si j’ai bien rigolé) pour le « OK pour les règles, je les ai bien en tête (« pourquoi ? je saigne du nez ? »).»

    Je sais, j’ai la gachette facile (à l’image de M.Wolfgang Stark, qui siffle à tout va – tiens encore une phrase à sortir avec des amis :p -), mais il faut bien avouer que il y a un peu trop d’engagement !

    • Merci ! :) N’hésite pas à faire tourner ! ;)

      Haha ouais désolé pour ça ! ^^ Mais quand j’ai écrit, j’ai pas pu m’empêcher de penser à cette blague blonde ! J’espère que la commission de discipline saura se montrer clémente ! ;)

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  9. phase de poules en référence au mot anglais pool déformé de sa graphie initial pour devenir poule, in french from English merci .

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