Le 31 août marquait, outre la belle victoire des Bleus face aux Pays-Bas, comme chaque année la fin du mercato estival pour les clubs de foot européens. Cette période a cette année été marquée par une nette envolée des prix. 222 millions d’euros pour Neymar au PSG, 180 M€ pour Kylian Mbappé au… PSG, 140 M€ pour Ousmane Dembélé au Barça, 6 M€ pour Adil Rami à l’OM…. Bref, ce mercato était encore pire que d’habitude. Parce qu’il ne faut pas se leurrer : ça fait un moment que l’argent a « corrompu » le foot. Parler avec nostalgie de l’époque des Zidane, Figo, etc., c’est évoquer un temps où Zizou était acheté environ 75 M€ par le Real, ce qui était déjà colossal. Aujourd’hui, le prix des transferts a donc triplé. Face à cette inflation, la même question revient à chaque fois : Neymar/Mbappé/Dembélé vaut-il ce prix ? (Spoiler : la réponse est non) Le Yaourt du Sport répond à toutes ces questions et reprend les bases du mercato pour tout comprendre au marché des transferts qui vient de s’écouler.
France – Pays-Bas (4-0) : les notes des Bleus
C’est la rentrée des classes pour les Bleus, qui recevaient les Pays-Bas, ce jeudi 31 août 2017, pour un match crucial de qualification pour la Coupe du monde 2018. Crucial parce que, rappelez-vous l’épisode précédent : l’équipe de France avait paumé 2 points en route en Suède dans le temps additionnel. Et une rencontre aussi essentielle ne pouvait se dérouler que dans des conditions optimales. C’est donc le dernier jour du mercato estival qu’avait lieu ce match face à ce qui aurait pu être l’équipe B des Pays-Bas il y a quelques années. Une journée où tous les regards étaient tournés vers les derniers rebondissements du marché des transferts, à commencer par l’épisode le plus captivant… Alors transfert définitif ? Prêt ? Avec ou sans option d’achat ? Le verdict est finalement tombé : Papy Djilobodji a été prêté sans option d’achat à Dijon. Voilà ! On peut passer à la Coupe du monde maintenant ? Non parce qu’en attendant, avec cette démonstration 4-0 face aux Pays-Bas, ça commence à sentir vraiment bon la Russie… Le Yaourt du Sport vous livre les notes des Bleus pour ce France – Pays-Bas (4-0) !
Lloris (5) : Il nous avait coûté 2 points en Suède (et il relance encore un peu à l’aveuglette), donc certains remettent en cause son statut. C’est vrai que les deux gardiens derrière lui font particulièrement l’unanimité…
Kurzawa (6) : Pour lui qui n’a même pas 25 ans, forcément, l’histoire est belle. Il se retrouve titulaire au PSG et joue avec les plus grands. Il pourra le dire : « j’ai joué avec Jean-Christophe Bahebeck ». Une belle activité ce soir, mais trop de centres Sagnasques.
Umtiti (6) : Je sais ce que vous vous dites : « ah, si Hubocan et Doria pouvaient être français ! » Et ouais, mais pour l’instant, c’est pas possible. Remarquez, on peut toujours rappeler Fanni sinon. Ce qui est sûr, c’est qu’avec Rudi Garcia sélectionneur, on serait mieux. On serait même déjà qualifiés, si on enlève les matchs qu’on a perdus. Continuer la lecture
Le Tour de France pour les nul(le)s
La rubrique Pour les nul(le)s du Yaourt du Sport s’adresse aux non-initiés du sport (ou à ceux qui veulent vérifier leur parfaite maîtrise des bases) et a pour objectif de leur donner les clés pour suivre une conversation sur un sujet sportif. Vous en avez marre de ne rien capter au beau milieu d’un débat engagé à propos de telle ou telle compétition ? Vous voulez impressionner votre copain en lui sortant des termes du jargon sportif ? Ou, ici, vous voulez avoir un sujet de conversation pour vos après-midis de vacances avec votre grand-père ? Alors ne manquez pas… Le Tour de France pour les nul(le)s !
Cet article vous permettra de maîtriser les règles du Tour de France et de connaître les bases du jargon, ainsi que les coureurs principaux. Largement assez pour tenir une conversation de base. Mais si vous avez prévu des journées entières avec Papi, il vous faudra peut-être changer de braquet ! Dans ce cas, la version livre du Tour de France pour les Nuls sera peut-être un bon investissement…
EDIT 02/07/17 : Mise à jour Tour de France 2017
Commençons par la base : le Tour de France est une course cycliste de trois semaines, divisée en une vingtaine d’étapes. Le vainqueur du Tour de France est celui qui a disputé l’ensemble des étapes en le moins de temps possible. On lui remet alors un gros chèque et une seringue d’or un lion en peluche.
Comment peut-on regarder le Tour de France sans profondément s’ennuyer ?
C’est une question récurrente chez celles et ceux (et ils sont nombreux) qui ne voient dans le Tour de France qu’un sérieux concurrent aux programmes nocturnes d’Arte qu’ils enregistrent pour faire la sieste l’après-midi. Alors comment regarder le Tour de France ? Il y a certainement plusieurs manières, mais je vais vous expliquer comment je m’y prends pour me passionner pour cette épreuve. PRINCIPE DE BASE : ne pas regarder une étape en entier les yeux rivés sur l’écran ! C’est un fait, il n’y a pas toujours de l’action, alors profitons-en pour mettre à profit ce temps en prouvant notre capacité à faire plusieurs choses simultanément. Ensuite, il y a trois grands types d’étape :
- Les étapes de haute montagne : ce sont généralement les étapes les plus intéressantes. Une étape est dite de haute montagne en gros lorsqu’il y a au moins deux cols de première catégorie ou hors catégorie (voir plus loin « les différents cols »). Ces étapes sont les plus difficiles et sont donc celles qui, la plupart du temps, sont décisives pour le classement général. C’est lors de ces journées que l’on voit des coureurs au compte-goutte gravissant péniblement les 20km d’ascension sur des pentes quasi verticales. Donc ces étapes sont une sorte d’ode à l’effort où l’on voit certains favoris défaillir et perdre leurs illusions, certains coureurs surprises réaliser la performance de leur vie, certains cyclistes chuter ou arriver trop tard… C’est ce qui constituera, un peu plus tard, ce qu’on a coutume d’appeler la légende du Tour.
- Les contre-la-montre : épreuves également décisives, les contre-la-montre (ou les « chronos ») se différencient des autres étapes par le fait que les coureurs s’élancent un par un. Pour chacun, leur temps est chronométré et celui qui fait le meilleur temps gagne. On dirait pas comme ça, mais c’est un exercice particulier, vraiment différent des épreuves en ligne (= départs groupés), avec de véritables spécialistes (voir après « les différents types de coureurs »). Ici, l’intérêt est surtout de suivre les performances des grands noms ainsi que des coureurs qui jouent une place au classement général. Encore une fois, nul besoin de fixer les 198 coureurs (moins ceux qui ont abandonné en cours de route) pendant l’ensemble de leur parcours.
- Les étapes de plaine et les étapes accidentées : la seule différence entre les deux se situe au niveau du parcours : si c’est grosso modo tout plat, c’est de la plaine, s’il y a quelques difficultés, c’est accidenté. Le scénario d’une étape de ce type est souvent le même : au début de l’étape, quelques coureurs s’échappent. Ils prennent de l’avance jusqu’à ce qu’à la fin, le peloton les rattrape. Et une fois sur dix, l’échappée garde son avance et les quelques cyclistes qui la composent se disputent la victoire. Sinon, le peloton arrive groupé à l’arrivée et la victoire se joue au sprint. C’est-à-dire que quelques spécialistes (voir plus loin « les différents types de coureurs »), collés les uns aux autres, jouant des coudes, foncent à toute berzingue vers l’arrivée dans les derniers hectomètres. Par conséquent, vous l’aurez peut-être deviné, hors événements exceptionnels, ce qu’il faut regarder dans ce genre d’étape, c’est surtout l’arrivée !
Le lexique du Tour de France
On va maintenant essayer de comprendre le jargon de la Grande Boucle (surnom du Tour de France) et même essayer de caser quelques phrases chocs qui font bien !
Maillot jaune : porté par le leader du classement général. NB : le maillot jaune n’est pas forcément celui qui a gagné l’étape la veille. En effet, le classement général est le classement selon le temps mis pour parcourir l’ensemble des étapes. De plus, lorsque des coureurs arrivent groupés (par exemple dans le peloton), ils sont tous crédités du même temps ! Continuer la lecture
Faut-il être pour ou contre l’arbitrage vidéo ?
L’arbitrage vidéo dans le football a fait des débuts tonitruants pour l’équipe de France avec les matchs contre l’Espagne et contre l’Angleterre. Et les polémiques ne se sont pas arrêtées là puisque lors de la Coupe des Confédérations, plusieurs décisions de l’arbitre, assisté de la vidéo, ont suscité le débat. Depuis ses premiers pas, la vidéo dans le foot fait donc l’objet de conversations animées entre les « pour » et les « contre », là où le rugby et le tennis l’ont adoptée depuis longtemps. Et vous dans tout ça ? Vous voyez les arguments des deux camps et vous vous demandez : dois-je être favorable ou défavorable ? Qui écouter ? Rassurez-vous, ce n’est pas aujourd’hui que vous allez être obligé de penser par vous-même, nous venons à votre secours ! Le Yaourt du Sport vous livre un petit guide, en infographie, pour savoir facilement si vous êtes pour ou contre l’arbitrage vidéo dans le foot. Garantie évidemment 100% objectif, 100% impartial, 0% de matière grasse.
Vous voulez écrire pour le Yaourt du Sport ? Vous aimez le sport ? Vous aimez le yaourt ? Manifestez-vous en commentaire, ou sur le Twitter et le Facebook du Yaourt du Sport !
B.
France – Angleterre (3-2) : les notes des Bleus
Un petit dernier avant de prendre la route des vacances ? Après le Paraguay et la Suède, les Bleus accueillaient ce soir l’Angleterre au Stade de France, ce mardi 13 juin 2017, pour un dernier match amical avant d’aller faire les keks à la plage. Une rencontre qui, une fois n’est pas coutume, n’avait pas d’amical que le nom et qui nous a permis d’oublier qu’on appelle l’Angleterre la Perfide Albion et que les Anglais nous surnomment les bouffeurs de grenouilles. Un échange courtois de révérences et de free hugs qui nous donnerait presque envie de ne pas compter les buts, de chanter du John Lennon et de danser nus autour des poteaux de corner. Mais en réalité, on les a quand même cirés 3-2, ces fumiers, alors qu’un carton rouge est venu célébrer cette belle communion. Merci l’arbitrage vidéo. Le Yaourt du Sport vous livre les notes des Bleus pour ce France – Angleterre (3-2) !
Lloris (6) : The floor is « bonne relance au pied ». Au temps pour moi, ce soir, il a bien assuré ses relances en les envoyant directement en touche. Plat du pied, sécurité.
Mendy (non noté) : Il susciterait la convoitise des plus grands clubs d’Europe. Il est vrai qu’il y a une place de meilleur latéral gauche du monde à prendre derrière les Marcelo, David Alaba, Diego Contento… Blessé et remplacé à la 20e minute par Digne (4), ancien du PSG, qui l’avait fait signer pour la coupe aux grandes oreilles.
Umtiti (6,5) : « Mon poste est en défense, j’arrête des balles pour toi ». Lui arrête aussi les joueurs. Enfin, ça lui arrive aussi de n’arrêter ni l’un ni l’autre apparemment (9e)… Du coup, pour se rattraper, il s’est dit que son poste était aussi en attaque, pour planter (22e). Toujours sur l’offensive. Continuer la lecture