Aujourd’hui, le Yaourt du Sport joue les hôtes de luxe (un peu comme Marseille) et donne la parole à une lectrice qui a souhaité partager avec nous son bilan du premier tour de l’Euro 2016. Karine nous a écrit sur Twitter et après plusieurs échanges sur la meilleure manière de se débarrasser d’Evra, elle a souhaité prendre la plume sur le blog (ouais, notre blog fonctionne sur une vieille techno) pour livrer ses impressions sur cette phase de groupes. Vous vous êtes éclatés pendant ses premiers jours de compétition ? Et bien, pas notre auteure du jour, qui a plutôt envie de dézinguer tous les travers de cet Euro franchement soporifique…
Euro 2016 : merci pour le spectacle
A l’aube de ces huitièmes de finale, il était de bon ton de faire un « bilan » de cet Euro nouvelle formule 2.0.
Comme dirait Michel Sardou : « qu’est-ce qu’on s’emmerde ». Enfin, qu’est-ce que je me suis emmerdée… 69 buts en 36 matchs, 11 matchs nuls, une moyenne de 1,91 buts/match… On a quand même connu mieux… Ne serait-ce qu’il y a 4 ans avec une moyenne de 2,5 buts/match à ce stade de la compétition et 5 matchs nuls seulement (bien sûr, tout est à rapporter au nombre d’équipes mais très rares étaient les 1-0).
Mais pas question de faire un papier sur l’UEFA et sa pathétique gestion aléatoire de cet Euro, on rentre dans le vif du sujet avec peu de surprises finalement…
Bilan du 1er tour de l’Euro 2016 groupe par groupe
Les « favoris » se sont qualifiés, sans la manière, on ne va pas se mentir. Je pense en particulier au Portugal qui finit 3e de son groupe, et pour qui, comme le dit l’adage, « l’important, c’est les 3 points ».
Du coup, ça passe pour la France et la Suisse dans le groupe A. Particularité de ce groupe : la France va rentrer dans le Guinness des records des matchs les plus longs du monde. Car depuis France-Roumanie, il n’y a pas eu un jour où les Bleus n’ont pas fait la Une de notre quotidien favori : entre « l’inquiétude Griezmann », « le casse-tête de Deschamps », « la tentation de Deschamps », « l’Irlande veut sa revanche », etc. Aujourd’hui, on ne peut pas vraiment dire qu’on ait eu une sensation de manque…
Dans le groupe C, l’Allemagne s’est qualifiée « haut la main », comme à la Grande Époque, et risque peut-être de nouveau d’envahir Paris. Pour se faire, il faudra qu’elle « annexe » l’Italie ou l’Espagne. Affaire à suivre… Continuer la lecture