Le classement de Ligue 1 2015-2016 en fonction du budget

Depuis des semaines, on le sait, c’est le PSG qui a remporté la saison 2015-2016 de Ligue 1. Comme on l’avait prédit. Avec 31 points d’avance sur le deuxième, Lyon, le club parisien écrase le championnat, comme Mammouth écrase les prix. Certes. Mais s’il y a un autre classement que Paris domine de la tête et des épaules, c’est bien celui des budgets des clubs de Ligue 1. Avec 490 millions d’euros, ils possèdent près du double de celui du deuxième plus riche : l’AS Monaco (250 millions d’euros). Alors forcément, être premier quand on a le plus gros budget… c’est cool, mais c’est un peu comme finir Metal Gear Solid avec l’Action Replay (pour les nostalgiques de la PS1). Pour savoir quelle équipe a le plus de « mérite » d’être à sa place, le Yaourt du Sport a la solution : le classement de Ligue 1 2015-2016 rapporté au budget de chaque club.

EDIT 17/05/2016 : Mise à jour avec le classement final de Ligue 1 2015-2016.

Méthodologie pour calculer le score budget/classement : Nous avons pris le classement final de Ligue 1. Nous avons pris le budget de chaque club (source). Et nous avons mis un peu de yuzu pour ajouter du peps. Et nous avons alors procédé à un petit calcul savant pour obtenir un ratio éloquent : nous avons divisé le budget par le nombre de places gagnées par chaque club en Ligue 1.

Je m’explique : on met tous les clubs dans les starting-blocks à l’entrée de la Ligue 1. Si un club a gagné une place, il est alors 20e du championnat, s’il en a gagné 2, il est 19e… Finalement, c’est comme si on attribuait des « points » à chaque position : le 1er a 20 points, le 2e 19 points, etc. Et par exemple, pour obtenir le score du PSG, on divise son budget (490 millions d’euros) par son nombre de « places gagnées » (20 puisqu’ils sont premiers). On obtient alors une valeur en millions d’euros/place : le prix payé par le club pour chaque place grappillée en Ligue 1. On a donc la formule chimique suivante :

score = budget/(21-place au classement)

Plus ce score d’une équipe est faible, plus ça signifie qu’elle utilise efficacement son budget. Donc qu’elle a plus de « mérite » en considération de ses moyens financiers.

Trêve de blablas, place au classement final (si vous n’avez pas compris, je donne des cours de rattrapage, niveau 5e-4e) ! Continuer la lecture

Le Bingo des commentaires de foot

Vous avez remarqué qu’on entend souvent les mêmes commentaires d’un match de foot à l’autre ? En effet, il existe plusieurs « phrases chocs » que les commentateurs réutilisent presque à chaque fois, délibérément ou non. Des phrases types comme ça, on aurait pu en trouver des dizaines, mais on vous a sélectionné la crème du yaourt. Et on en a fait un Bingo des commentaires de foot ! Alors, désormais, plutôt que de vous faire chier à somnoler devant un match que vous êtes obligé(e) de regarder alors que vous êtes en train de rater « Adam recherche Ève », amusez-vous en jouant au bingo ! Cochez chaque case dès que vous entendez la phrase associée. Et vous pouvez crier « Bingo ! » dès que vous avez réussi à cocher une ligne entière, une colonne entière ou une diagonale entière (cette dernière possibilité étant ici plus difficile). Si vous réussissez à remplir toute la grille (déjà, vous êtes probablement un menteur ou un malentendant), vous pouvez crier « A ROULETTES ! » Enfin, l’avantage avec ces phrases, c’est qu’elles peuvent aussi vous servir à passer pour un observateur avisé du foot, alors que vous pensez que Platini est un sandwich chaud… Prêts ? A vous de jouer !

Le Bingo des commentaires de foot

Quelques explications sur ces commentaires récurrents…

« On sait qu’ils sont forts / ont du mal sur coups de pied arrêtés » : Très pratique pour pouvoir dire, après un but sur corner ou coup franc : « on l’avait dit ». Et même si ça ne se produit pas, on n’a pas tort pour autant. Un bon plan.

(sur un corner) « Danger devant le but ! » : Je ne sais plus si c’est Confucius ou Christian Jeanpierre qui disait : « Un corner, forcément une occasion de marquer. » Un sage homme. Continuer la lecture

Mexès, Ibra et Baysse : les vidéos insolites du week-end

Si vous ne devez retenir que deux images de ce week-end de foot, ce sont celles-là… Retour, en vidéos, sur deux faits qui marqueront sans doute à jamais l’histoire du sport. Et de l’humanité.

1) Philippe Mexès

« Bonjour Phillipe Mexès. Vous n’avez pas honte ? » C’est ainsi que pourrait débuter l’interview de Philippe Mexès par Jean-Pierre Elkabach. En effet, samedi, le joueur du Milan AC a légèrement dégoupillé face à la Lazio de Rome. Et plus particulièrement face à Stefano Mauri, capitaine des Biancocelesti (dit comme ça, ça fait classe, hein ? en fait, ça veut juste dire « blanc et bleu »). On joue la fin de ce Lazio – Milan AC : après un accrochage banal, le défenseur français agrippe son adversaire au niveau du cou. Conséquence logique : carton rouge. Jusque là, on reste dans le tristement classique. Mais bien décidé à ne pas en rester là, notre charmant blondinet poursuit sur sa lancée et tente d’étrangler son collègue. En nous gratifiant d’une clé de bras qu’un élève de 5e n’aurait pas reniée. Malheureusement, cela n’ira pas plus loin, puisque ses coéquipiers s’interposent, alors même qu’il était sur le point de balancer une souplesse arrière… Bref, un dérapage étonnant pour un joueur peu coutumier du fait.

2) Zlatan Ibrahimovic et Paul Baysse

Si, il y a 4 ou 5 ans, on m’avait dit que j’assisterais à un duel entre Zlatan Ibrahimovic et Paul Baysse en Ligue 1… Et le pire, c’est que ce dernier a répondu présent, aussi bien dans les duels que dans les joutes verbales (et non verbales). Nous sommes à la fin de ce Saint-Étienne – PSG. Ibra, toujours appliqué, colle une petite semelle discrète à Hamouma le long de la ligne de touche. Bon, pas si discrète que ça puisqu’elle a attiré l’attention de l’arbitre, qui lui met un carton jaune, et surtout celle de son vis-à-vis, Paul Baysse, qui lui exprime sa façon de penser. En des termes vraisemblablement courtois et mesurés. Ce à quoi l’attaquant suédois répond en regardant le nom du défenseur, lui signifiant quelque chose comme : « Qui êtes-vous ? Nous n’avons pas eu l’honneur d’être présentés. Et votre réputation, sans doute flatteuse, n’est pas parvenue jusqu’à moi. » Bon, il ne l’a pas dit, mais c’est certainement ce qu’il voulait plus ou moins dire… Mais loin de se démonter, Baysse réplique en faisant le même geste à Zlatan, l’air de dire… ben, la même chose. Ou « c’est celui qui dit qui est ». Je sais, c’est pas une répartie incroyable, mais j’aimerais vous y voir, vous, face à un mec de 2m et après 90 minutes à essayer de l’empêcher de jouer avec sa balle… A ce jour, nous sommes toujours sans nouvelles de Paul Baysse.

B.

Vidéo : un coup franc tiré à deux !

Vous regardiez, ou regardez toujours, Olive et Tom ? Cette image va vous plaire !

33e journée de Liga (première division espagnole), Villareal – Levante. On joue les arrêts de jeu et le score est toujours de 0-0. C’est donc une super occasion qu’obtient Levante avec ce coup franc à 25m du but. Deux joueurs se rapprochent du ballon : Victor Casadesús et Rubén García. Qui va tirer ? Les deux, mon capitaine ! Excellente inspiration des deux joueurs qui espéraient peut-être frapper plus fort, qui sait… Résultat : une belle frappe, 10m à côté. Travaillé à l’entraînement sans doute.

Vous me direz, à ce moment-là du match, cette mésaventure aura heureusement été sans conséquence… Vous le sentez venir ? Et oui, Levante a perdu 1-0 sur un but, à la 95e minute, de l’attaquant français de Villareal Jérémy Perbet. Qui fait le malin tombe dans le ravin.

B.

Vidéo : Un gardien marque un but de près de 100m !

En voilà un qui aurait largement eu sa place dans notre Top des gardiens buteurs !

L’image du week-end nous vient de Premier League (première division anglaise). 10e journée, Stoke City reçoit Southampton. Et il ne fallait pas arriver en retard puisque dès la douzième seconde de jeu, le score a été ouvert par… Asmir Begovic, le gardien de but de Stoke ! Recevant le ballon dans sa surface, il a alors dégagé (très) loin devant, trompant ainsi, avec l’aide du vent et du rebond, le malheureux goal adverse, Artur Boruc. Cela n’aura toutefois pas suffi à Stoke qui a finalement concédé le match nul 1-1.

Ce n’est pas la première fois qu’un tel événement se produit, mais c’est beaucoup plus rare à un tel niveau ! C’est en tout cas le cinquième but le plus rapide de l’histoire de la Premier League. Et, comme nous le confirme Opta, Asmir Begovic est devenu le cinquième gardien de but à marquer dans le championnat anglais. Pas d’info en revanche sur la position d’Artur Boruc dans le classement des gardiens les plus ridicules de l’histoire. Mais David James peut trembler. Ali Ahamada aussi.

B.