Le 5 novembre 2017 a marqué une date historique pour le foot français et les derbys entre l’Olympique Lyonnais et l’AS Saint-Étienne. En effet, l’OL s’est imposé 5-0 à Geoffroy-Guichard, ce qui constitue le plus large écart entre ces deux équipes. Ce qui permet aux Rhodaniens d’occuper la 3e place du championnat, conformément à leur futur classement à la fin de la saison. Mais ce n’est pas ce dont on parle à la fin de cette rencontre. Ce qui occupe les esprits, c’est désormais de savoir : Nabil Fekir, capitaine lyonnais, est-il responsable de l’envahissement du terrain qui a suivi son but et sa célébration ? Doit-il être sanctionné ? Quand on est contrarié, faut-il envahir un territoire qui ne nous appartient pas (attention au point Godwin) ? Le Yaourt du Sport décrypte pour vous ce qu’on va désormais appeler l’affaire Fekir et n’épargne personne, ni le joueur lyonnais, ni les supporters stéphanois, ni Jean-Michel Aulas. Et vous révèle le nom du vrai héros de la soirée.
Rappel des faits : Fekir est un agitateur, un provocateur, un animal ?
Saint-Étienne – Lyon, vers la 85e minute. L’OL mène déjà 4-0 sur le terrain des Verts, complètement à la rue et réduits à 10 depuis l’expulsion de Léo Lacroix (rouge, comme son carton) à la 47e minute. Nabil Fekir inscrit le but du 5-0 et chambre les supporters stéphanois en montrant son maillot. S’en suit un envahissement du terrain et une interruption du match. Les supporters des Verts les plus brillants se disant que, puisque leurs joueurs ne sont pas à la hauteur du match, ils vont eux-mêmes aller au duel. Ou alors tenter d’ajouter quelques joueurs pour équilibrer les débats. Ce qui est assez surprenant parce que ça m’étonnerait que ceux qui sont descendus des tribunes soient meilleurs que ceux qui étaient sur le terrain. Enfin, peut-être meilleurs que Söderlund quand même. Après l’intervention des CRS et environ 30 minutes d’interruption, le match reprend dans un stade clairsemé et l’arbitre siffle la fin à la… 89e minute, lui aussi ayant vraisemblablement envie de rentrer se coucher au plus vite.