Le foot US pour les nul(le)s

Le foot US fémininTouchdown, Quaterback, Super Bowl. Voici sans doute les seuls mots que vous évoque le football américain (foot US). On ne peut pas vraiment vous le reprocher, dans la mesure où presque personne n’y joue en France, et ça n’est jamais passé à la télé (sauf le Super Bowl).

Comme la saison 2012 vient de débuter, et que BeIN diffuse les matchs cette année, le Yaourt du Sport répond aux questions (légitimes) que vous pourrez vous poser si vous tombez devant une rencontre ou un résumé. Évidemment l’idée n’est pas de devenir un expert, mais de pouvoir placer quelques phrases bien senties au moment opportun.

Si d’aventure vous souhaitez vraiment développer une certaine expertise sur le foot US, le livre étonnamment titré… « Le Football américain » pourra vous abreuver de ses lumières. Sinon, vous pouvez aussi consulter l’ouvrage du célèbre George Eddy, qui s’appelle… « Le football américain ».

Sachez tout d’abord que les préjugés type « C’est un sport de bourrins ! » ou « C’est comme du rugby, en plus violent » sont parfaitement légitimes.

Quelques rudiments du foot US :

Le terrain : Il faut savoir qu’au foot US, on mesure en Yards (1 yard = 91,4cm). Le terrain mesure 110m de long, pour 50m de large. Il est hachuré tous les 10 yards, possède les mêmes buts qu’un terrain de rugby. Continuer la lecture

Finlande-France : les notes !

La France a débuté sa campagne de qualifications pour le Mondial 2014. Et pour une fois, les Bleus ont bien entamé leur série de match. Ici à la rédac, nous sommes heureux !

Notes Finlande - FranceLloris cap. (7) : The Snake. Lorsqu’il s’est mué en défenseur central, j’ai douté. Mais a fait preuve d’une bonne protection du ballon. Puis il a essayé karatéka avec cette sortie manchette à la Ed Warner sur corner. Et à chaque fois, c’est bien. Epouse moi Hugo.

Evra (6,5) : Il a fait preuve d’un engagement étonnant. Des montées efficaces (?), un apport offensif indéniable (??), des dribbles (???). Je ne blague pas, ce Patrice Evra est bien meilleur que Clichy en Bleu. Par contre, c’est un vrai râleur. Dès qu’il y a contact, il lève l’Evra pour protester.  Continuer la lecture

Le petit lexique du foot entre gamins

Dans les yaourts, comme dans beaucoup d’autres aliments, il y a la liste des ingrédients. Et c’est souvent incompréhensible ! Le Yaourt du Sport lance donc une nouvelle rubrique : Les petits lexiques. Sortes de petits guides pour les non-initiés, ils permettront à tous de comprendre une situation à laquelle ils ne sont pas habitués. Voici donc le…

LEXIQUE DU FOOT ENTRE GAMINS

« TU M’AS VU ! » = « Regarde, je suis démarqué et prêt à recevoir ta passe. Impossible que tu n’aies pas remarqué mon appel de balle ! »

« Tout de suite ! Tout de suite ! » = « Je suis en train de faire un super appel de balle. Cette fois, ne tarde pas à me remarquer et effectue immédiatement une passe dans ma direction ! »

« Hep petit ! Petit ! » = Quand le ballon est envoyé hors (et loin) des limites du terrain, on appelle une tierce personne, généralement plus jeune, qui passe à côté et qui voudra bien le renvoyer.

« Hep monsieur ! Monsieur ! » = Même cas qu’au dessus, pour les plus grands. Le passage de « Petit » à « Monsieur » est un moment clé, et douloureux, du passage à l’âge adulte. Continuer la lecture

L’Euro des Bleus : le débrief

Ca y est, la nuit est passée. Au réveil, malheureusement rien n’a changé, la France est toujours éliminée de l’Euro. C’est fou comme à chaque compétition, et malgré les antécédents houleux de nos bons Bleus, l’engouement renaît inévitablement. Dire qu’on était à un match de tout effacer, de vraiment recommencer de zéro. Une victoire contre l’Espagne, et Knysna n’aurait (enfin) été qu’un vieux souvenir. Mais bon, avec des si, on fait tomber des arbres.

Le Yaourt du Sport tient donc, à froid, à débriefer cet Euro français.

Les pouces en l’air :

Les quarts : Et oui tout de même, l’équipe de France, convalescente, a atteint les quarts de finale. On dira ce qu’on voudra de l’Ukraine, mais le reste n’est pas pourri ! Alors certes on a perdu contre la Suède, et fait nul contre l’Angleterre. LES FAITS SONT LA : on est passés.

La préparation : 3 victoires, une montée en puissance. Islande (3-2), Serbie (2-0) et Estonie (4-0). Pas les meilleures équipes d’Europe, mais a priori ces dernières sont prises à cette période… Et c’est toujours mieux qu’une piteuse défaite 1-0 face à la Chine et le redoutable Li LeiLei.

La naissance Cabaye : C’est incontestablement la révélation de l’Euro côté français. Efficace, propre, pas avare d’efforts. Il peut même activer l’option « avant-centre » en cas de besoin ! L’idole d’Adil Rami en somme…

La renaissance Ribéry : C’est la vraie bonne surprise de l’Euro ! C’était sa « dernière chance », il l’a prise. Ce n’est pas faute de l’avoir critiqué sur Le Yaourt du Sport, force maintenant est de constater qu’il a tout donné, souvent en vain, mais il a sué des ronds de chapeaux pour son maillot. Franck, merci.

Les pouces en bas :

La suffisance : Comment ? Comment peut-on aborder ce troisième match face à la Suède avec cette prétention. Alors d’accord la qualification était presque assurée, mais la première place, non (pour preuve) ! Et la première place nous aurait fait éviter l’Espagne. Bon calcul les gars. Même si avec des si…

La défense : 4 matches, 5 buts encaissés. Ce n’est pas l’Irlande, mais quel gardien on a ! Sans lui, on aurait sans doute pu doubler l’addition. Si nos latéraux n’ont pas été complètement ridicules, nos centraux sont clairement passés à côté de leur compèt’. Mexès, limace en chef qui se prend un stupide carton synonyme de suspension, n’a pas fait beaucoup mieux que Rami, qui transpire l’insécurité.

La génération 87 : « Cette fois, c’est la bonne ». Avec Ménez, Ben Arfa, Benzema et Nasri ENFIN tous ensemble, on attendait beaucoup des vainqueurs de l’Euro U17 en 2004. C’est loupé. Benzema n’a jamais endossé son rôle de buteur/star/leader/bassiste/agent. Difficile de marquer quand on est allergique aux surfaces de réparation… Si Nasri avait pour objectif d’être la nouvelle tête de turc des médias, c’est bien joué Samir. Ben Arfa est le champion des mauvais choix. A la limite, Ménez a un peu surnagé dans son rôle de joker, mais les « éternels espoirs » ont déjà 25 ans, et ont tous eu leur chance en Bleu sans pour autant démontrer une vraie rage de défendre cette couleur…

Laurent Blanc : Au niveau de la communication, rien à lui reprocher. Mais ses choix… Les faits font qu’ils sont indéfendables, même si on adore Lolo. Ménez et Cabaye marquent contre l’Ukraine, HOP, on les sort du 11 contre la Suède. Il y a deux mois, Debuchy n’était pas indiscutable en latéral droit, il le devient pendant les poules, et HOP, on le place milieu droit. Dans l’idée c’était pas si con, mais au final c’est un échec. Il n’a pas réussi à gérer les égos, et créer le moindre leader. On n’oublie pas le travail et les progrès effectués depuis deux ans, et j’espère qu’on le gardera jusqu’en 2014. On connaît déjà la future liste des 23 d’ailleurs !

Au final, notre patriotisme nous pousse à chercher des points positifs, mais ne nous voilons pas la face : cet Euro n’est pas une réussite. Un seul bon match, contre l’Ukraine… Deux cuisantes défaites, et un nul qui porte assez bien son nom. Une nouvelle déception dans notre coeur de supporter, mais on sait pertinemment qu’on sera là pour donner de la voix dans deux ans…

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S.

Roland Garros : « Merci Messieurs »

Un lecteur régulier du blog nous a envoyé un article sur la finale de RG. Très fiers, nous le mettons évidemment en ligne, donc n’hésitez pas à en faire autant !

« Un petit mot à la communauté du Yaourt du Sport pour exprimer mon admiration aux deux joueurs de tennis qui se sont affrontés en finale du tournoi de Roland Garros cette année. C’était comme on dit un casting de rêve et un scénario digne des oscars.

Le numéro un contre le numéro deux.

Le premier joue pour remporter en plus de la compétition un quatrième titre d’affilée en « grand chelem », exploit  rarissime par sa difficulté de jouer sur des surfaces différentes  (l’australien Rod Laver y était parvenu en…1969…)

Le deuxième joue pour remporter un septième titre dans ce tournoi (le dernier à y être parvenu… personne! Un petit gars nommé Bjorn Borg avait tenté le coup, mais s’était dégonflé à six…)

La finale débute dimanche,les conditions sont mauvaises, du vent, de la pluie, la terre qui colle aux balles et aux chaussures, et puis ça glisse, bref, un temps à aller voter plutôt que jouer au tennis.

Le deuxième prend un meilleur départ et mène deux sets à rien, alors on se dit qu’on aura le temps d’une petite sieste avant la fin de l’après midi, tant pis pour le spectacle. Mais voilà, le premier qui n’en est pas arrivé là par hasard, se dit que mince, un grand chelem serait un beau cadeau pour papa et maman qui sont là dans le public (papa est croyant, il a un regard de tueur mais se signe à chaque beau point du fiston, ça rassure…) Alors bon,il remonte au score, gagne le troisième set, attaque le quatrième comme un chef mais décidément, la météo fait des siennes, et la pluie fine, c’est supportable, mais la douche à fond, ça perturbe un peu quand même. En plus, il y a quelques dames bien mises dans la tribune officielle qui ont oublié leur parapluie, alors le brushing sous un sac en plastique, je m’excuse, mais merde!! Allez, on arrête tout jusqu’à demain, après tout, à 500 euros la place au noir, les spectateurs reviendront bien un lundi !!

Alors ça a repris cet après midi. Comme le deuxième avait peut être mieux dormi, il a vite récupéré son léger retard dans le quatrième set et puis il a gagné parce que c’est pas le tout, mais maintenant il faut aller jouer chez les Anglais qui, bien qu’on ne joue pas au tennis à gauche, ont malgré tout trouvé une surface qui désoriente tout le monde : le gazon (anglais,lui aussi) et alors là, le gazon….

Bon je vous épargne les détails comme la tension terrible qui animait ces deux joueurs, les arrêts de jeu,le public, fin connaisseur qui, en plus de ses cris plus appropriés dans une arène que sur un court de tennis (une fois ça va ,..deux fois….vous connaissez la suite), trouve le moyen de faire une « olà » alors que l’un des joueurs va servir pour rester dans le match…

Le premier s’appelle Novak Djokovic,il est Serbe.Le deuxième s’appelle Rafael Nadal,il est Espagnol. Rafael a remporté son septième Roland Garros 6/4  6/3  2/6  7/5.

Ce sont deux très grands champions ; merci messieurs vous faites honneur au Sport avec un grand S.

P. »