Lyon – Quevilly : les notes !

La finale de la Coupe de France, entre Lyon et Quevilly, s’est achevée… On débriefe ! Avec les notes de tous les acteurs de la partie !

 

On commence avec les notes du vainqueur, l’Olympique lyonnais !

Lloris (7) : Il n’a réussi qu’une seule chose : détourner la grosse frappe de Laup sur sa barre. Mais c’est tout ce qu’on lui a demandé, donc bon match !

Cris (6.5) : Peu inquiété, mais sérieux. Impérial de la tête.

Lovren (Non noté) : Rien à signaler avant sa sortie sur blessure. Remplacé à la 17è par Koné (6), bien présent mais une tête un peu naze qui aurait pu amener une action de but.

Cissokho (6) : Une bonne intervention en première période, et solide défensivement. Une frappe bien pourrie tout de même.

Réveillère (5) : Pas grand chose à faire, et il est aux fraises sur l’action de Laup. Donc moyen.

Kallström (6) : Précieux au milieu de terrain, et présent au pressing. A boire et à manger au niveau de ses frappes.

Gourcuff (5) : Pas catastrophique, mais en dessous de ce qu’on peut lui demander. Mais il est toujours aussi beau. Mais il est toujours aussi peu décisif.

Gonalons (6.5) : Deux gros déboulés un peu goinfrés, et un peu de cinéma. Mais il est appliqué et toujours aussi endurant.

Lisandro (7) : Pas heureux en début de match, il frappe le poteau après un contrôle remarquable. Il a étouffé Vardin tout au long de la rencontre, et débloque la situation avec cette belle reprise.

Lacazette (6.5) : Très remuant et percutant, mais en fait parfois trop. Mais il adresse cette belle passe décisive pour Lisandro.

Gomis (6) : Il a vendangé deux occasions, mais décale parfaitement Lacazette sur l’action de but. Sifflé à sa sortie par un public clairement Quevillais, et remplacé par Briand (82è) pas brillant.

 

Et maintenant les notes des valeureux joueurs de l’US Quevilly !

El Kharroubi (6) : Plusieurs belles sorties et deux bons arrêts devant Gomis (71è) et Briand (85è), il a maintenu l’espoir normand. Néanmoins, il chie un peu sur le but en ratant sa sortie.  Et il tape dans la caméra après le coup de sifflet final. Mais valeureux.

Vardin (4) : Malgré un bon sauvetage à la 50è, il a souvent paru aux fraises, en particulier devant Lisandro ou Lacazette. A peut-être été dépassé par les événements. Mais valeureux.

Beaugrard (5.5) : Assez solide dans l’ensemble, a réussi à s’imposer physiquement. Il a réussi à guider sa défense, qui finalement n’encaisse qu’un but. A semblé proche de la dépression durant son interview à la mi-temps. Aura tout de même soulevé la coupe, à la fin, avec les joueurs lyonnais. Et valeureux.

Weis (7) : Beaucoup d’interventions décisives et un sauvetage énorme sur sa ligne à la 24è minute. Rarement pris à défaut, il a sans doute été le meilleur joueur quevillais ce soir. Et valeureux.

Vanoukia (4.5) : A l’image de son compère à droite, il est un peu passé à côté de son match, tant défensivement qu’offensivement. Mais valeureux.

Z. Diarra (5) : Quelques bonnes interventions, on l’a vu crier sur ses coéquipiers. Un peu comme le fait son frère, Alou. On l’a aussi vu rater des passes, comme le fait son frère, Alou. Mais valeureux. Remplacé par Ouahbi à la 76è, qui rate un contrôle important.

Jouan (6.5) : S’est mis en évidence et a réussi à faire plusieurs fois la différence. A son actif, un bon tir en première mi-temps, ce qui a été rare côté quevillais. Et valeureux.

Capelle (5) : Pas vu. Pas pris. Mais valeureux.

Laup (6.5) : Vif au pressing, il est l’auteur de LA grosse occasion de Quevilly à la 66è : une frappe stratosphérique déviée sur la barre par Lloris. En plus, il tombe avec le sourire. Et valeureux. Remplacé par Ayina à la 81è, qui n’a pas eu le temps de se montrer.

Valéro (5) : Valeureux. Remplacé par Herouat à la 56è, qui a perdu des ballons importants.

Colinet (5) : Un peu seul aux avant-postes, il s’est surtout distingué en glissant à deux reprises. Mais valeureux.

Pour conclure, le mot de Djo :

Pour moi, la véritable information à retenir de ce match est l’annonce du départ de Xavier Gravelaine des antennes de France Télévisions.

Remplacé par Emmanuel Petit à la rentrée, il aura tout de même fallu huit ans pour que France Télévisions se rende compte de l’incompétence de son consultant. En effet, malgré son expérience sur les pelouses de France (pas moins de 14 clubs en 16 ans), Gravelaine n’a jamais été capable de fournir une analyse objective. Clairement influencé par ses propres convictions, ses analyses étaient toujours orientées en faveur des clubs  qu’il affectionnait. Sans parler de ses auto-congratulations perpétuelles ou encore de sa fâcheuse tendance à annoncer un but dès qu’une frappe partait bien, il n’a jamais vraiment conquis le public, en témoignent plusieurs sondages réalisés par l’Equipe et autres journaux spécialisés.

Bref, bon vent Xavier Gravelaine, mais sache que tu ne me manqueras pas !

La rédac’ Yaourt du Sport