Retraite de Thierry Henry : bon vent !

Thierry en rit

Thierry en rit

Ça y est, Thierry Henry a pris sa retraite. Si vous ne vous intéressez pas plus que ça au foot, vous devez penser que ça faisait longtemps qu’il était à la retraite, sans doute depuis 2010 et son départ pour les États-Unis. Et vous n’auriez pas tort… Mais cette fois, c’est officiel, il a annoncé sur Facebook qu’il raccrochait les crampons. Et depuis cette nouvelle, on a droit à un festival de « quel grand homme », « il n’était pas reconnu à sa juste valeur », « la France ne le méritait pas », « Thierry, fais-moi des bébés licornes »… Le Yaourt du Sport adresse une lettre ouverte à Thierry Henry pour rappeler simplement que cette icône n’a rien d’irréprochable.

Qu’attendre d’un pays auquel on a tourné le dos ?

Thierry,

Tu prends ta retraite cette semaine, c’est une page qui se tourne. Pour toi. Pour nous, cela ne fait pas une grande différence. Tu nous as quittés quand tu as quitté l’Europe et l’équipe de France en 2010. Et tu n’es jamais revenu.

La France ne t’apprécie pas à ta juste valeur ? Arrêtons un peu. Depuis mardi, tout le monde te rend hommage, t’adore, te regrette. Tous te considèrent comme l’un des plus grands. De Domenech à Thiriez, en passant par tous les médias français et la très grande majorité des twittos… Même avant ça, L’Équipe avait demandé une dernière sélection pour rendre hommage à l’un des plus grands… On pourrait donc peut-être arrêter quelques instants les trips de persécution. Et toi, en retour, quel intérêt tu leur accordes ? Parlons des supporters ingrats, mais toi, quelle gratitude affiches-tu envers des fans qui t’ont toujours porté aux nues, partout en France ? On va me dire qu’Arsenal t’a fait une statue. D’accord, mais tu as marqué l’histoire des Gunners pendant 8 ans ! Qu’as-tu fait pour nos clubs ? Un bon passage à Monaco, oui, et après ? On fait aussi une statue à Giuly, Djorkaeff, Ikpeba ?

L’histoire avec les Bleus ne s’arrête pas à la retraite internationale

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Marion Bartoli : Grosses bises et bon vent

Marion Bartoli sexy au bal de WimbledonMarion, c’est l’âme en peine que je t’écris cette lettre. Une petite bafouille comme disait Pierre Perret. Hier, tu nous as annoncé ton souhait de te retirer des affaires tennistiques. Certains sont abasourdis par cette nouvelle, d’autres se réjouissent de ton départ. Je fais partie de la troisième catégorie. Depuis le début de la saison, je te vois hésiter, virer de bord, changer de capitaine pour tenter de mener ta petite barque. Même ton sacre sur le gazon anglais en juillet résonnait pour moi comme un dernier souffle avant le chavirage. Parlons-en de Wimbledon.

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