Marion, c’est l’âme en peine que je t’écris cette lettre. Une petite bafouille comme disait Pierre Perret. Hier, tu nous as annoncé ton souhait de te retirer des affaires tennistiques. Certains sont abasourdis par cette nouvelle, d’autres se réjouissent de ton départ. Je fais partie de la troisième catégorie. Depuis le début de la saison, je te vois hésiter, virer de bord, changer de capitaine pour tenter de mener ta petite barque. Même ton sacre sur le gazon anglais en juillet résonnait pour moi comme un dernier souffle avant le chavirage. Parlons-en de Wimbledon.
Marion Bartoli : Grosses bises et bon vent
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