La France poursuit sa route dans cette Coupe du monde ! Que ce fut dur, que ce fut stressant, mais la libération a fini par arriver par la tête de Paul Pogba. Les Bleus ont alterné le chaud et le froid, dans une ambiance étouffante, face à une valeureuse équipe du Nigeria qui a fini sur le flanc. Soyons francs, à chaque match son petit coup de pouce du destin, cette fois ça a été une blessure importante d’Onazi. Il faut savoir raison garder, mais serait-ce la chance du champion ? Côté vert, trop peu de tranchant dans le dernier geste, et deux Enyeama : un impérial sur sa ligne, et un autre spécialiste de la cueillette de fraises à Ormesson. Et s’il fallait inventer un trophée pour le plus courageux, sans doute créerions-nous le trophée Ambrose. Le Yaourt du Sport vous livre les notes des Bleus pour ce France – Nigeria ! Une victoire 2-0 en huitièmes de finale et, coïncidence, une qualification en quarts de finale !
Lloris (7) : Il a mis les mains quand il le fallait, et sans avoir peur de prendre un crampon dans le pif (15e, 25e, 40e, 81e). Il a sauvé les meubles sur cette grosse POTATOE (english Kartoffel) d’Emenike (44e), puis sur une belle frappe d’Odemwingie (65e).
Evra (5,5) : Son expérience est précieuse depuis le début du mondial, c’est peut-être notre meilleur défenseur. Mais offensivement, j’espère qu’il ne donne Patou ce qu’il a. En bon samaritain, il a dû remarquer que son vis-à-vis avait un problème de short, et il s’est ingénié à lui tenir des deux mains sur chaque corner. Pas vu, pas pris, Evra.
Koscielny (5,5) : Qu’elle est loin la tranquillité avec laquelle Thuram et Desailly défendaient les cages bleues. C’est toujours ric-rac, mais tant que ça ne rentre pas me direz-vous, qu’importe le flacon… Et puis c’est bon pour le suspense…
Varane (4,5) : Il régnait une drôle de tension sur le terrain, et il s’est laissé embarquer par l’enjeu. Moins calme qu’à l’accoutumée, ses interventions étaient précipitées, et sa relance inexistante. Un match à oublier pour le Madrilène.
Debuchy (4) : Il rend bêtement à l’adversaire la balle sur un centre anodin, ce qui n’a rien causé de moins qu’un but… refusé pour hors-jeu (19e). Sa deuxième intervention pour dévier un autre n’est pas plus rassurante (24e). Heureusement, craignant sans doute de se focaliser l’attention sur ses errements défensifs, il a également loupé quelques centres et goinfré deux grosses occasions (34e, 40e).