Le PSG réussit sa rentrée

Pour le premier match de Carlo Ancelotti sur le banc du Parc des princes, les parisiens ont disposé d’une équipe de Toulouse peu inspirée (3-1).

L’italien avait d’ailleurs injecté quelques surprises dans sa composition, en repositionnant Bisevac latéral droit, et surtout en plaçant Ménez à la pointe de l’attaque parisienne. Ces innovations ont semblé perturber les automatismes parisiens, et de leur côté les toulousains ont profité des brèches, percutant la défense et se procurant les premiers corners du match.  Ménez n’arrive pas à se placer, et se déporte beaucoup trop sur les ailes pour peser sur la solide défense toulousaine (meilleure défense avant la rencontre, à égalité avec le PSG). Mais les hommes d’Alain Casanova ont beaucoup de difficultés en attaque depuis le début de la saison, et le match d’hier n’a pas dérogé à la règle.

Car pour vaincre le PSG cette année, il faut transformer les occasions. Les trois milieux relayeurs alignés par Ancelotti (Momo Sissoko, Bodmer et Jallet) ont rapidement étouffé leurs adversaires. Ces trois là sont de ceux qui semblent avoir plus de poumons que la normale. Le coach parisien avait pris des risques en bousculant la formation d’une équipe qui gagnait, mais la physionomie de la rencontre lui a donné raison. Bisevac a bien occupé son couloir, délivrant même une passe décisive pour l’ouverture du score de Nenê (1-0, 38è).

Après la pause, les parisiens ont dominé les débats dans tous les compartiments du jeu. Pastore, bien lancé par Ménez, remporte son duel avec Ahamada (2-0, 56è) et a semblé retrouvé ses inspirations perdues en fin d’année 2011. La défense est compacte et repousse les timides assauts toulousains, avec un Sakho impérial et un Maxwell convaincant pour son premier match sous ses nouvelles couleurs. Nenê confirme son état de grâce en éliminant Congré puis en trompant Ahamada pour la deuxième fois (3-0, 68è).

Au final ça fait trois buts encaissés pour Toulouse, qui laisse donc son statut de meilleure défense aux seuls parisiens. Seule ombre pour Ancelotti, le but marqué par Braaten en fin de match, au terme d’un cafouillage général (3-1, 88è).

Mais le PSG version 2012 conserve sa place de leader, et a convaincu pour sa rentrée scolaire.

S.